Faut-il faire de la politique pour réussir un projet d’amélioration continue en qualité industrielle ?
Publié le
29 avr. 2024
par
L'équipe Scortex
Pour les Responsables Amélioration Continue et Qualité envisageant la digitalisation vers l'Usine du Futur et l'Industrie 4.0, notre article explore l'importance cruciale de l'alignement des parties prenantes dans les décisions d'investissement. Gérer le consensus, surmonter l'aversion au risque et répondre à l'augmentation des demandes de customisation sont des aspects essentiels pour garantir le succès de cette évolution grâce à l'IA. Plongez dans nos conseils pour équilibrer l'innovation et la satisfaction des parties prenantes dans cette transition vers des opérations industrielles optimisées et connectées. Et si bien sûr vous vous demandez que vient faire la politique là dedans : vous pouvez tout de suite aller voir la conclusion. Vous y trouverez les éléments de cet article !
Les Parties prenantes clés
Nous retrouvons souvent chez Scortex les interlocuteurs suivants sur les différentes étapes des projets d’innovation et d’investissement, depuis leur idéation jusqu’à leur suivi en production. Bien évidemment certains de nos clients ont des organisations plus “lean” et ont ainsi concentré ces rôles.
● Recommander:
○ Responsable de l'amélioration continue.
○ Responsable de production.
○ Responsable Qualité
● Approuver :
○ Directeur financier.
○ Directeur qualité.
○ Directeur des opérations ou industriel
● Mettre en œuvre :
○ Chef de projet.
○ Équipe opérationnelle ou de mise en œuvre.
● Contribuer :
○ Opérateurs sur le terrain.
○ Techniciens spécialisés.
○ Analystes de données.
● Décider :
○ Directeur général (PDG).
○ Directeur d’usine
○ Comité de direction.
○ Conseil d'administration.
Objectifs d'investissement
Dans le contexte complexe des opérations industrielles, la clarté des objectifs projets est la pierre angulaire d'un alignement réussi entre les parties prenantes chargées de valider et de piloter le projet. Elle garantit que chaque initiative d'amélioration de la qualité s'inscrit parfaitement dans les objectifs à long terme de l'entreprise, favorisant ainsi une utilisation optimale des ressources et des efforts.
En termes d'assurance qualité, des objectifs opérationnels clairs sont essentiels pour assurer la conformité aux normes industrielles. Ces critères quantifiables fournissent un cadre pour évaluer l'efficacité des processus qualité. Par exemple, chez certains de nos clients, une définition précise des indicateurs clés (KPI) et de leurs valeurs seuils (acceptable, dérive, non-acceptable) a conduit à une réduction significative des taux de non-conformité dès la première année grâce à un système d’alerte en cas de détections consécutives de défauts par le moyen automatisé. Cette approche est intégrée dans une gestion de projet rigoureuse, comprenant une planification détaillée, un suivi continu et des ajustements stratégiques pour garantir l'atteinte des objectifs fixés.
De même, dans le contrôle d’aspect, des objectifs spécifiques sont nécessaires pour garantir des normes élevées de qualité des produits finis. Par exemple, chez un client de l'industrie de l'injection plastique automobile, la mise en place d’un système de contrôle Spark a permis de diviser par 3 le taux de rebut. Cette réussite est le fruit d'une gestion de projet efficace, intégrant une coordination étroite entre les équipes de production et de contrôle qualité, une surveillance constante des indicateurs de performance et une flexibilité pour adapter les stratégies en fonction des résultats obtenus. Fixer des objectifs quantifiés dans le cadre d'une gestion de projet bien structurée permet ainsi de mesurer rapidement la pertinence de l'investissement et de valider les phases suivantes.
Communication et transparence
Avec la prolifération des canaux de communication tels que les e-mails (parfois avec plus de 1000 emails non lus dans certaines boite emails), les tchats et les appels téléphoniques, il est impératif de reconnaître l'importance cruciale de la transparence dans la communication et ce avec toutes les parties prenantes. Cette transparence joue un rôle essentiel dans la réussite des projets et dans l'établissement de relations solides, qu'elles soient internes ou externes à l'organisation. Maintenir un dialogue ouvert tout au long du processus décisionnel est fondamental pour garantir l'alignement des objectifs, favoriser l'engagement et la collaboration, et minimiser les risques de malentendus ou de conflits potentiels.
De plus, la mise en place de rituels projets réguliers entre les clients et les fournisseurs revêt une importance capitale dans la gestion efficace des projets. Ces réunions périodiques offrent une opportunité précieuse de discuter des progrès réalisés, des obstacles rencontrés et des ajustements nécessaires. Elles permettent également de cultiver une compréhension commune des objectifs du projet et de renforcer la confiance entre les parties prenantes.
En parallèle, l'introduction d'une "senior review" à mi-parcours du projet représente une étape stratégique essentielle. Cette revue, impliquant les principaux acteurs, y compris les management respectifs des parties prenantes, vise à évaluer l'avancement, à identifier les risques éventuels et à ajuster la stratégie en conséquence. Cette approche garantit une supervision stratégique continue et un soutien de haut niveau tout au long du déroulement du projet.
Analyse des risques et opportunités
Les parties prenantes, notamment les équipes d'intégration industrielle et de retrofit machine, apportent une expertise essentielle dans l'identification et l'analyse des risques et opportunités liés à l'investissement. Leur connaissance approfondie des processus industriels et des équipements existants leur permet de déceler les risques potentiels liés à l'intégration de nouvelles technologies ou au retrofit de machines.
En intégrant la méthodologie AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité), ils évaluent rigoureusement les risques associés à ces changements, identifient les points critiques et proposent des solutions adaptées pour garantir le succès du projet. Cette collaboration étroite favorise une gestion proactive des risques, en mettant en œuvre des actions préventives et correctives efficaces pour sécuriser l'investissement et maximiser son potentiel de rentabilité.
Par exemple, dans un AMDEC concernant l'intégration d'un système de vision dans une machine de conditionnement, plusieurs risques peuvent ainsi être identifiés :
Défaillance du matériel : Les composants du système de vision (caméra, éclairage, capteurs) pourraient présenter des défaillances techniques, entraînant des interruptions de production.
Incompatibilité logicielle : Des problèmes de compatibilité entre l’automate du système de vision et celui de la machine de conditionnement pourraient survenir, entraînant des dysfonctionnements ou des erreurs de traitement des données.
Calibration inadéquate : Une calibration incorrecte du système de vision pourrait conduire à des mesures imprécises ou à des décisions erronées, affectant la qualité du conditionnement ou la précision des opérations.
Défaillance de la connectivité : Des problèmes de connectivité entre le système de vision et d'autres composants de la machine (automates, actionneurs) pourraient survenir, entraînant des retards de production ou des arrêts inattendus.
Formation et compétences du personnel : Un manque de formation adéquate du personnel chargé de l'utilisation et de la maintenance du système de vision pourrait entraîner des erreurs de manipulation ou de diagnostic des problèmes.
Fiabilité des données : Des erreurs dans l'acquisition, le traitement ou l'interprétation des données par le système de vision pourraient conduire à des décisions incorrectes ou à des défauts de produit.
En identifiant et en évaluant ces différents risques potentiels, l'AMDEC permet de mettre en place des actions préventives et correctives pour réduire leur probabilité d'occurrence ou leur impact sur le fonctionnement de la machine de conditionnement.
Ainsi, l’expertise et l’expérience du fournisseur du système de vision et son accompagnement des équipes projets en usine est critique à la réduction des niveaux de criticité des risques évoqués et donc à la capacité des équipes à obtenir la validation du lancement du projet d’automatisation du contrôle.
Retour sur investissement et création de valeur
Dans le cadre d’un investissement dans la digitalisation du contrôle qualité, la mesure du retour sur investissement (ROI) doit se faire selon l'axe du coût total de la qualité.
L’équipe projet examine les économies potentielles découlant de la réduction des coûts de non-qualité, tels que
● les rebuts,
● les retours produits,
● les réparations et les rappels.
De plus, elles évaluent les gains en termes de
● satisfaction client,
● fidélisation et d'image de marque,
● l’améliorations de la productivité par la réduction de la main d’oeuvre associée au contrôle qualité
● l'efficacité opérationnelle par l’augmentation des capacités de production et des cadences
En intégrant ces éléments, elles peuvent déterminer si l'investissement a généré les bénéfices attendus et a contribué à optimiser le rapport qualité-coût de l'entreprise.
La donnée temps réel : votre meilleur atout pour la réussite du projet
L'utilisation de la visualisation des données qualité est cruciale pour suivre les performances de tri en phase de qualification et favoriser l'amélioration continue. En consultant des données qualité en temps réel dans une plateforme web dédiée, les équipes peuvent accéder de partout à des tableaux de bord personnalisés et à des rapports analytiques détaillés et même les images des pièces inspectées, offrant une vue complète des performances de tri.
De plus, grâce au stockage automatique des rapports de contrôle, la traçabilité des pièces inspectées est assurée, offrant ainsi une transparence accrue et une meilleure gestion des processus qualité.
Cela permet une surveillance proactive des indicateurs clés de performance et une identification rapide des tendances ou des problèmes émergents. Cette approche facilite la collaboration entre les équipes internes, le fournisseur, voire même le client final, favorisant une culture d'amélioration continue et permettant une optimisation constante des processus de production.
Enfin, l'intégration d'une solution de contrôle visuel capable de générer des images détaillées de chaque pièce avec une traçabilité unique à la pièce via un datamatrix représente une avancée majeure dans la gestion de la qualité et de la traçabilité en milieu industriel.
En associant ces deux technologies, les fabricants peuvent bénéficier d'une surveillance granulaire de la qualité tout au long du processus de production. Chaque pièce est identifiée de manière unique grâce à un datamatrix, et les informations associées à cette identification sont directement liées aux rapports de contrôle stockés dans le système MES. Cette approche offre une visibilité complète sur la qualité de chaque pièce, facilitant ainsi la détection précoce des défauts, la prise de décision éclairée et l'amélioration continue des processus. De plus, elle permet de garantir une traçabilité précise et fiable, répondant ainsi aux exigences réglementaires et assurant la qualité du produit final.
Conclusion
Dans un monde où la politique semble s'immiscer dans tous les aspects de notre vie, vous pourriez vous demander si elle a également sa place dans le domaine de l'amélioration continue en qualité industrielle. Eh bien, la réponse est plutôt amusante : non, il ne faut pas faire de politique pour réussir un projet d'amélioration continue, mais vous devrez jongler avec un autre type de politique, celle des parties prenantes !
En effet, pour que votre projet d'amélioration continue en qualité industrielle soit couronné de succès, il est essentiel d'aligner toutes les parties prenantes, du responsable de l'amélioration continue au directeur général en passant par les opérateurs sur le terrain. Gérer le consensus, surmonter l'aversion au risque et répondre aux demandes de customisation sont autant de défis à relever pour garantir une transition harmonieuse vers l'Usine du Futur et l'Industrie 4.0.
Une fois les acteurs clés alignés, il est crucial de définir des objectifs d'investissement clairs et mesurables. Cela permet de s'assurer que chaque initiative d'amélioration de la qualité contribue efficacement aux objectifs à long terme de l'entreprise, tout en maximisant l'utilisation des ressources disponibles.
La communication transparente joue également un rôle vital dans la réussite du projet. Avec la prolifération des canaux de communication, il est essentiel de maintenir un dialogue ouvert et constant avec toutes les parties prenantes. Des rituels projets réguliers entre les clients et les fournisseurs ainsi qu'une "senior review" à mi-parcours du projet peuvent grandement contribuer à garantir un alignement continu des objectifs et à résoudre rapidement les éventuels conflits.
Enfin, la gestion des risques et des opportunités est essentielle pour sécuriser l'investissement et maximiser son potentiel de rentabilité. L'utilisation de l'AMDEC permet d'identifier et d'évaluer les risques potentiels liés à l'intégration de nouvelles technologies, tandis que l'analyse du retour sur investissement doit prendre en compte non seulement les économies de coûts, mais aussi les avantages intangibles tels que la satisfaction client et l'amélioration de l'image de marque.
Alors, bien que la politique puisse parfois sembler inévitable, dans le monde de l'amélioration continue en qualité industrielle, c'est plutôt l'art de jongler avec les parties prenantes et de naviguer entre les risques et les opportunités qui mène à la victoire !
Quant à Scortex dans tout ça : nous naviguons depuis 7 ans entre les Grands Groupes et les PME, aidant nos interlocuteurs dans les équipes projet à toujours avoir en main des solutions d’inspections fiables, générant de la donnée temps réel et donc de la visibilité. Les tours de contrôle des équipes de directions ont un nouvel atout : la donnée qualité en temps réel !
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Faut-il faire de la politique pour réussir un projet d’amélioration continue en qualité industrielle ?
Publié le
29 avr. 2024
par
L'équipe Scortex
Pour les Responsables Amélioration Continue et Qualité envisageant la digitalisation vers l'Usine du Futur et l'Industrie 4.0, notre article explore l'importance cruciale de l'alignement des parties prenantes dans les décisions d'investissement. Gérer le consensus, surmonter l'aversion au risque et répondre à l'augmentation des demandes de customisation sont des aspects essentiels pour garantir le succès de cette évolution grâce à l'IA. Plongez dans nos conseils pour équilibrer l'innovation et la satisfaction des parties prenantes dans cette transition vers des opérations industrielles optimisées et connectées. Et si bien sûr vous vous demandez que vient faire la politique là dedans : vous pouvez tout de suite aller voir la conclusion. Vous y trouverez les éléments de cet article !
Les Parties prenantes clés
Nous retrouvons souvent chez Scortex les interlocuteurs suivants sur les différentes étapes des projets d’innovation et d’investissement, depuis leur idéation jusqu’à leur suivi en production. Bien évidemment certains de nos clients ont des organisations plus “lean” et ont ainsi concentré ces rôles.
● Recommander:
○ Responsable de l'amélioration continue.
○ Responsable de production.
○ Responsable Qualité
● Approuver :
○ Directeur financier.
○ Directeur qualité.
○ Directeur des opérations ou industriel
● Mettre en œuvre :
○ Chef de projet.
○ Équipe opérationnelle ou de mise en œuvre.
● Contribuer :
○ Opérateurs sur le terrain.
○ Techniciens spécialisés.
○ Analystes de données.
● Décider :
○ Directeur général (PDG).
○ Directeur d’usine
○ Comité de direction.
○ Conseil d'administration.
Objectifs d'investissement
Dans le contexte complexe des opérations industrielles, la clarté des objectifs projets est la pierre angulaire d'un alignement réussi entre les parties prenantes chargées de valider et de piloter le projet. Elle garantit que chaque initiative d'amélioration de la qualité s'inscrit parfaitement dans les objectifs à long terme de l'entreprise, favorisant ainsi une utilisation optimale des ressources et des efforts.
En termes d'assurance qualité, des objectifs opérationnels clairs sont essentiels pour assurer la conformité aux normes industrielles. Ces critères quantifiables fournissent un cadre pour évaluer l'efficacité des processus qualité. Par exemple, chez certains de nos clients, une définition précise des indicateurs clés (KPI) et de leurs valeurs seuils (acceptable, dérive, non-acceptable) a conduit à une réduction significative des taux de non-conformité dès la première année grâce à un système d’alerte en cas de détections consécutives de défauts par le moyen automatisé. Cette approche est intégrée dans une gestion de projet rigoureuse, comprenant une planification détaillée, un suivi continu et des ajustements stratégiques pour garantir l'atteinte des objectifs fixés.
De même, dans le contrôle d’aspect, des objectifs spécifiques sont nécessaires pour garantir des normes élevées de qualité des produits finis. Par exemple, chez un client de l'industrie de l'injection plastique automobile, la mise en place d’un système de contrôle Spark a permis de diviser par 3 le taux de rebut. Cette réussite est le fruit d'une gestion de projet efficace, intégrant une coordination étroite entre les équipes de production et de contrôle qualité, une surveillance constante des indicateurs de performance et une flexibilité pour adapter les stratégies en fonction des résultats obtenus. Fixer des objectifs quantifiés dans le cadre d'une gestion de projet bien structurée permet ainsi de mesurer rapidement la pertinence de l'investissement et de valider les phases suivantes.
Communication et transparence
Avec la prolifération des canaux de communication tels que les e-mails (parfois avec plus de 1000 emails non lus dans certaines boite emails), les tchats et les appels téléphoniques, il est impératif de reconnaître l'importance cruciale de la transparence dans la communication et ce avec toutes les parties prenantes. Cette transparence joue un rôle essentiel dans la réussite des projets et dans l'établissement de relations solides, qu'elles soient internes ou externes à l'organisation. Maintenir un dialogue ouvert tout au long du processus décisionnel est fondamental pour garantir l'alignement des objectifs, favoriser l'engagement et la collaboration, et minimiser les risques de malentendus ou de conflits potentiels.
De plus, la mise en place de rituels projets réguliers entre les clients et les fournisseurs revêt une importance capitale dans la gestion efficace des projets. Ces réunions périodiques offrent une opportunité précieuse de discuter des progrès réalisés, des obstacles rencontrés et des ajustements nécessaires. Elles permettent également de cultiver une compréhension commune des objectifs du projet et de renforcer la confiance entre les parties prenantes.
En parallèle, l'introduction d'une "senior review" à mi-parcours du projet représente une étape stratégique essentielle. Cette revue, impliquant les principaux acteurs, y compris les management respectifs des parties prenantes, vise à évaluer l'avancement, à identifier les risques éventuels et à ajuster la stratégie en conséquence. Cette approche garantit une supervision stratégique continue et un soutien de haut niveau tout au long du déroulement du projet.
Analyse des risques et opportunités
Les parties prenantes, notamment les équipes d'intégration industrielle et de retrofit machine, apportent une expertise essentielle dans l'identification et l'analyse des risques et opportunités liés à l'investissement. Leur connaissance approfondie des processus industriels et des équipements existants leur permet de déceler les risques potentiels liés à l'intégration de nouvelles technologies ou au retrofit de machines.
En intégrant la méthodologie AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité), ils évaluent rigoureusement les risques associés à ces changements, identifient les points critiques et proposent des solutions adaptées pour garantir le succès du projet. Cette collaboration étroite favorise une gestion proactive des risques, en mettant en œuvre des actions préventives et correctives efficaces pour sécuriser l'investissement et maximiser son potentiel de rentabilité.
Par exemple, dans un AMDEC concernant l'intégration d'un système de vision dans une machine de conditionnement, plusieurs risques peuvent ainsi être identifiés :
Défaillance du matériel : Les composants du système de vision (caméra, éclairage, capteurs) pourraient présenter des défaillances techniques, entraînant des interruptions de production.
Incompatibilité logicielle : Des problèmes de compatibilité entre l’automate du système de vision et celui de la machine de conditionnement pourraient survenir, entraînant des dysfonctionnements ou des erreurs de traitement des données.
Calibration inadéquate : Une calibration incorrecte du système de vision pourrait conduire à des mesures imprécises ou à des décisions erronées, affectant la qualité du conditionnement ou la précision des opérations.
Défaillance de la connectivité : Des problèmes de connectivité entre le système de vision et d'autres composants de la machine (automates, actionneurs) pourraient survenir, entraînant des retards de production ou des arrêts inattendus.
Formation et compétences du personnel : Un manque de formation adéquate du personnel chargé de l'utilisation et de la maintenance du système de vision pourrait entraîner des erreurs de manipulation ou de diagnostic des problèmes.
Fiabilité des données : Des erreurs dans l'acquisition, le traitement ou l'interprétation des données par le système de vision pourraient conduire à des décisions incorrectes ou à des défauts de produit.
En identifiant et en évaluant ces différents risques potentiels, l'AMDEC permet de mettre en place des actions préventives et correctives pour réduire leur probabilité d'occurrence ou leur impact sur le fonctionnement de la machine de conditionnement.
Ainsi, l’expertise et l’expérience du fournisseur du système de vision et son accompagnement des équipes projets en usine est critique à la réduction des niveaux de criticité des risques évoqués et donc à la capacité des équipes à obtenir la validation du lancement du projet d’automatisation du contrôle.
Retour sur investissement et création de valeur
Dans le cadre d’un investissement dans la digitalisation du contrôle qualité, la mesure du retour sur investissement (ROI) doit se faire selon l'axe du coût total de la qualité.
L’équipe projet examine les économies potentielles découlant de la réduction des coûts de non-qualité, tels que
● les rebuts,
● les retours produits,
● les réparations et les rappels.
De plus, elles évaluent les gains en termes de
● satisfaction client,
● fidélisation et d'image de marque,
● l’améliorations de la productivité par la réduction de la main d’oeuvre associée au contrôle qualité
● l'efficacité opérationnelle par l’augmentation des capacités de production et des cadences
En intégrant ces éléments, elles peuvent déterminer si l'investissement a généré les bénéfices attendus et a contribué à optimiser le rapport qualité-coût de l'entreprise.
La donnée temps réel : votre meilleur atout pour la réussite du projet
L'utilisation de la visualisation des données qualité est cruciale pour suivre les performances de tri en phase de qualification et favoriser l'amélioration continue. En consultant des données qualité en temps réel dans une plateforme web dédiée, les équipes peuvent accéder de partout à des tableaux de bord personnalisés et à des rapports analytiques détaillés et même les images des pièces inspectées, offrant une vue complète des performances de tri.
De plus, grâce au stockage automatique des rapports de contrôle, la traçabilité des pièces inspectées est assurée, offrant ainsi une transparence accrue et une meilleure gestion des processus qualité.
Cela permet une surveillance proactive des indicateurs clés de performance et une identification rapide des tendances ou des problèmes émergents. Cette approche facilite la collaboration entre les équipes internes, le fournisseur, voire même le client final, favorisant une culture d'amélioration continue et permettant une optimisation constante des processus de production.
Enfin, l'intégration d'une solution de contrôle visuel capable de générer des images détaillées de chaque pièce avec une traçabilité unique à la pièce via un datamatrix représente une avancée majeure dans la gestion de la qualité et de la traçabilité en milieu industriel.
En associant ces deux technologies, les fabricants peuvent bénéficier d'une surveillance granulaire de la qualité tout au long du processus de production. Chaque pièce est identifiée de manière unique grâce à un datamatrix, et les informations associées à cette identification sont directement liées aux rapports de contrôle stockés dans le système MES. Cette approche offre une visibilité complète sur la qualité de chaque pièce, facilitant ainsi la détection précoce des défauts, la prise de décision éclairée et l'amélioration continue des processus. De plus, elle permet de garantir une traçabilité précise et fiable, répondant ainsi aux exigences réglementaires et assurant la qualité du produit final.
Conclusion
Dans un monde où la politique semble s'immiscer dans tous les aspects de notre vie, vous pourriez vous demander si elle a également sa place dans le domaine de l'amélioration continue en qualité industrielle. Eh bien, la réponse est plutôt amusante : non, il ne faut pas faire de politique pour réussir un projet d'amélioration continue, mais vous devrez jongler avec un autre type de politique, celle des parties prenantes !
En effet, pour que votre projet d'amélioration continue en qualité industrielle soit couronné de succès, il est essentiel d'aligner toutes les parties prenantes, du responsable de l'amélioration continue au directeur général en passant par les opérateurs sur le terrain. Gérer le consensus, surmonter l'aversion au risque et répondre aux demandes de customisation sont autant de défis à relever pour garantir une transition harmonieuse vers l'Usine du Futur et l'Industrie 4.0.
Une fois les acteurs clés alignés, il est crucial de définir des objectifs d'investissement clairs et mesurables. Cela permet de s'assurer que chaque initiative d'amélioration de la qualité contribue efficacement aux objectifs à long terme de l'entreprise, tout en maximisant l'utilisation des ressources disponibles.
La communication transparente joue également un rôle vital dans la réussite du projet. Avec la prolifération des canaux de communication, il est essentiel de maintenir un dialogue ouvert et constant avec toutes les parties prenantes. Des rituels projets réguliers entre les clients et les fournisseurs ainsi qu'une "senior review" à mi-parcours du projet peuvent grandement contribuer à garantir un alignement continu des objectifs et à résoudre rapidement les éventuels conflits.
Enfin, la gestion des risques et des opportunités est essentielle pour sécuriser l'investissement et maximiser son potentiel de rentabilité. L'utilisation de l'AMDEC permet d'identifier et d'évaluer les risques potentiels liés à l'intégration de nouvelles technologies, tandis que l'analyse du retour sur investissement doit prendre en compte non seulement les économies de coûts, mais aussi les avantages intangibles tels que la satisfaction client et l'amélioration de l'image de marque.
Alors, bien que la politique puisse parfois sembler inévitable, dans le monde de l'amélioration continue en qualité industrielle, c'est plutôt l'art de jongler avec les parties prenantes et de naviguer entre les risques et les opportunités qui mène à la victoire !
Quant à Scortex dans tout ça : nous naviguons depuis 7 ans entre les Grands Groupes et les PME, aidant nos interlocuteurs dans les équipes projet à toujours avoir en main des solutions d’inspections fiables, générant de la donnée temps réel et donc de la visibilité. Les tours de contrôle des équipes de directions ont un nouvel atout : la donnée qualité en temps réel !
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Louis et les membres de l’équipe Scortex sont heureux de répondre à vos questions.
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